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Dire que sur ce blog je raconte mes aventures nippones ainsi que quelques uns de mes voyages en Asie. Pourtant, il y a une chose dont je n’ai pas parlé il y a peu et qui représente un très gros changement dans ma vie. Oui, si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous le savez probablement mais je suis de retour au Japon. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, après être rentré en France en février dernier et avoir pris de plein fouet cette fameuse crise sanitaire mondiale, me voici de retour. Si on m’avait dit ça il y a un an alors que je faisais mes valises pour quitter ce pays, je n’y aurais probablement jamais cru.

Kyoto, août 2019.

Un PVT au Japon en 2019

Pour vous la faire simple, je finissais un PVT il y a de cela une année. L’occasion pour moi de découvrir ce pays un peu particulier qui sur le papier ne m’avait jamais vraiment trop attiré. Quand j’étais plus jeune j’avais vu un documentaire sur Okinawa et ça m’avait vraiment donné envie de découvrir le Japon. Une porte d’entrée un peu particulière avec la culture nippone, je vous l’avoue, c’est vrai. Si plus petit j’ai bien joué à des jeux vidéo je dois avouer que les jeux japonais n’étaient pas ma tasse de thé. Les mangas non plus… Quand on m’a demandé pourquoi je venais au Japon ? C’était simplement car je n’en pouvais plus de mon travail en France et que je voulais partir à l’étranger pour avoir une petite expérience. Grâce à mes blogs que j’ai la chance d’animer depuis près de 11 ans, je pouvais aussi vivre à plein de temps de cette activité. Une chance en or qu’il ne fallait pas louper.

Une aventure fantastique à travers toute l’Asie à vivre de ma passion

Alors oui, j’ai choisi le Japon après être venu en voyage ici pendant 15 jours. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre mais j’avais été dépaysé et c’est ce que je voulais. Je ne me voyais pas du tout arriver dans un pays comme le Canada ou finalement même si la vie est différente de la France, ça n’aurait pas été la claque que j’aurais voulu avoir. Une chose est certaine, cette claque au Japon, je l’ai eu. Que d’aventures. J’ai voyagé partout en Asie, dans de nombreux endroits dans le pays. J’ai pu rencontrer des gens formidables, me découvrir moi-même, vivre une belle aventure entrepreunariale. Puis est arrivé la fin de ce rêve, ces voyages permanents, ma vie dans les avions. Une année intense que j’étais content malgré tout d’arrêter, comme le sentiment d’avoir vécu tout ce que je voulais. J’avais 5 rêves depuis des années. Ces 5 rêves, j’ai pu les réaliser. Une chance je le sais, ma vie a été si rapide. Unique. Je ne serais jamais assez reconnaissant de tous les gens qui me suivent depuis des années et qui m’ont permis de vivre tout ça.

Un retour en France pour de nouvelles aventures professionnelles en février 2020

Je suis rentré en France après un arrêt en Thaïlande, à Singapour et en Malaisie. Revenir dans mon pays qui m’avait manqué, revoir ses potes, sa famille, manger du bon fromage. Les premiers jours c’est étrange. Puis retour à la vraie vie : je suis rentré pour un nouveau travail, je m’étais pourtant promis de ne plus jamais travailler dans les réseaux sociaux. Mais me voilà à nouveau Chef de Projet Social Media & Influence. Du bullshit pour faire bouffer de la pub en permanence à des millions de gens sur le web et leur vendre des trucs dont ils n’ont pas besoin. Bref, c’était pas ma tasse de thé. J’ai finalement démissionné. La crise sanitaire est passée par là et il s’en est suivi des mois assez dingues. Alors chanceux à ce moment, j’avais encore mes blogs qui me permettaient tout de même de pouvoir vivre et bien payer mon loyer tout comme des missions en freelance.

Puis soudain, une nouvelle opportunité à plus de 10.000km de la France

Mais là où il y a eu un déclic, c’est que quelques semaines avant de partir du Japon, j’ai été contacté par l’équipe de Voyapon. Un site qui met en avant les phases un peu cachées du Japon, pour faire découvrir le pays autrement. Le but étant de faire sortir les touristes des chemins classiques. Ils me proposaient un voyage en échange d’une rémunération mais également d’articles à rédiger sur leur site (le tout traduit dans plusieurs langues, car ils ont une version espagnole, anglaise, française, allemande et même depuis peu italienne !). Malheuresement, ces dates tombaient piles quand je quittais le Japon. J’ai néanmoins garder contact avec les équipes et j’ai eu l’occasion d’échanger pendant deux repas avant de partir : l’un avec les équipes de Fukuoka et l’autre à Kyoto. Puis au cours d’un repas, je leur dis que leur site pourrait être améliorer car leurs contenus sont géniaux mais qu’il faudrait un petit coup de boost du côté du SEO pour améliorer le tout. 2 jours avant de quitter le Japon, je me retrouve alors à Kyoto, à former les équipes au SEO. 

Un moment d’échange génial où je découvre une équipe passionnée et internationale, qui a vraiment la volonté de faire de son mieux pour proposer un contenu qualitatif. Comme tout média il faut survivre et continuer d’exister évidemment, mais ici, j’ai senti que les valeurs de chacun étaient fortes et j’ai tout de suite adoré ça ! Malheuresement, la journée se terminait et il était déjà temps pour moi de rentrer à Tokyo, de faire ma valise et de partir à Singapour. S’en est suivi une soirée de départ mémorable avec mes amis et beaucoup d’émotion, vous vous en douterez. 

Un retour en France pas évident…

En rentrant en France, il y a deux choses qui m’ont un peu choqué. tous mes amis n’ont pas changé de vie, de même pour ma famille. Ils font toujours le même travail, ils ont toujours les mêmes habitudes. Et moi, je reviens, ici dans un mode de vie de qui ne me correspond plus et dans lequel finalement je ne me reconnais pas. Comme si j’ai eu l’impression que ma vie avait basculée et que cette vie d’avant me rattrapait contre mon plein gré. Mais avec Voyapon, nous avons continué de travailler ensembles et notamment en freelance. Puis ils ont eu besoin de quelqu’un qui allait travailler pour eux plus de temps. J’ai donc accepté de faire plus d’heures en freelance, car le projet était top… puis soudain : l’offre tombe. On me propose, en plein COVID, de rejoindre l’équipe au Japon. Deux défis : comment revenir au Japon et faire tous les papiers administratifs en si peu de temps ? Puis, est-ce pas un peu risqué de partir dans une boite spécialisée dans le tourisme alors même que le pays a fermé ses frontières même à ses résidents étrangers ? Bon, après des refus, j’ai finalement accepté. J’en avais envie, ça me faisait vibrer et je voulais ça. Me lever chaque matin avec le sourire jusqu’aux oreilles et faire un métier qui me plaisait vraiment.

Alors oui, ce n’est pas évident, je ne vais pas vous mentir. Devoir faire tous les papiers administratifs et attendre les moindre news de l’immigration chaque jour pour espérer voir la situation se débloquer n’était pas évident. Finalement, c’est fin août que tout se débloque. Les premières restrictions pour les demandes de visa sont levées. Mon entreprise récupère tous les papiers et avec l’aide de son avocat commence à faire le nécessaire pour mon visa travail. À partir de là, tout est allé très vite. Fin septembre, ma demande de certificat d’éligibilité est déposée à l’immigration. Ce document essentiel pour avoir un visa peut prendre jusqu’à 3 mois à être délivré. 12 jours plus tard, il est délivré. Un peu pris de cours, je me vois dans l’obligation de lâcher mon appart et de revendre tous mes meubles. J’ai donc quelques jours seulement pour rendre les clés et fermer cette porte avec deux valises. Mission réussie.

Une année 2020 pour le moins surprenante avec de gros changements !

Puis, nouveau confinement décrété en France. Impossible de bouger entre les régions. Je n’ai donc pas le choix que de prendre mes deux valises et partir me confiner à Paris fin octobre, afin d’être proche de l’ambassade et faire le nécessaire. J’arrive le dimanche, je vais à l’ambassade le lundi et j’obtiens mon visa le jeudi. En 4 jours, j’ai donc tout ce qu’il me faut pour partir au Japon. Ça va vite, très vite. Peut-être trop vite ? Je l’annonce à mon entreprise, je prends un billet d’avion, je prends un Airbnb. Et c’est parti, je débarque au Japon. Un vol vide, moins de 20 personnes. J’étais le seul français dans le vol. Un Paris > Osaka de 11h pour une nouvelle vie ici et le début d’une quarantaine qui méritera a elle seule un autre article. Ça y est, je suis de retour à Osaka. Cette ville qui me fait vibrer, ce coup de foudre que je n’avais jamais eu pour un endroit où je vivais. Bref, l’aventure nippone reprend. Nouveau travail, nouvelle vie, nouvel appartement. Quelle année 2020, bordel. 

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