Skip to main content

Il y a de cela plus d’un an, je quittais mon travail en France. Je partais avec des appréhensions et j’en avais parlé dans mon livre « Petit blogueur deviendra grand ». Presque 12 mois après mon arrivée au Japon, je suis là face à ce bilan. Je suis là, les larmes aux yeux en repensant à certains moments extraordinaires que j’ai pu vivre ici. Ma vie a changé. Quand je dis que plus rien ne sera pareil dans le futur, c’est une certitude. Je ne suis plus le même, le petit blogueur est devenu grand.

J’aimais mon travail en France, j’étais heureux mais tout cela manquait de sens. Le sens c’est un élément important pour moi. Je ne veux pas faire un travail juste pour faire un job et avoir de quoi vivre à la fin du mois. J’ai envie d’être utile, j’ai ce besoin. Si j’avais pu trouver cela dans mes interventions en tant que professeur vacataire auprès de classes à l’Université en France, ce n’était pas suffisant. J’avais tout vendu en 3 mois. J’ai fermé la porte de mon appartement et j’ai rendu les clés avec un sac de 20kg seulement avec moi. Toute ma vie était dans ce sac.

Miyakojima, Juin 2019.

Avec ce sac, je suis reparti chez mes parents. Pendant 2 mois, je suis resté chez eux, j’avais déjà mon Visa en poche pour le Japon et je commençais à travailler à plein temps en freelance. Je l’étais déjà à côté de mon travail auparavant, cela me permettait d’avoir quelques revenus supplémentaires et c’était génial. Faut dire que je suis blogueur depuis mes 13 ans et que je n’ai jamais arrêté. Cette activité qui a pu se professionnaliser au fil du temps est une chance et j’ai voulu la saisir pour pouvoir vivre de cette activité au Japon.

C’est en janvier que j’ai mis les pieds au Japon. Je n’avais pas spécialement d’objectif si ce n’est un beau défi de pouvoir vivre de cette activité tout en profitant. Au départ, je pensais rester une année à Osaka. Visiter les alentours et avoir une vie plutôt classique au Japon… Sauf que je suis là, 50 avions plus tard, à avoir voyagé partout.

Vietnam, août 2019.

Quelques jours après mon arrivée à Osaka, une rencontre à bouleverser mon « aventure ». J’ai rencontré quelqu’un à Osaka, on s’est mis ensemble, tout est allé vite, peut-être trop vite. Mais pour la première fois, j’ai le sentiment de m’être laissé totalement allé sans trop contrôler les choses. Ces quelques mois à Kyoto, Osaka, Kobe et Nara ont été les plus marquants de mon voyage. Je n’ai pas vécu le début de cette aventure japonaise seul mais bien à deux.

Mon travail consiste à parler de ma vie sur mes blogs et les réseaux sociaux. C’est comme ça que je gagne ma vie. Sauf que cette relation là, j’ai voulu avant tout la préserver. J’étais à plus de 10000km de la France, loin de tout et dans une nouvelle vie toute fraiche. Alors dans ces moments là, on ne contrôle pas tout. Son coeur fait ce qu’il souhaite et s’attache à tout le monde. Je me souviens de toutes ces rencontres qui se sont dressées sur mon chemin, chaque visage me revient en écrivant ces lignes. Puis forcément de celle-ci en particulier.

Kyoto, août 2019.

Durant quelques mois, j’ai été si heureux. Un émerveillement supplémentaire en plus de la joie de vivre au Japon et peut-être un moyen aussi de me voiler la face sur tous les mauvais aspects du Japon que je ne voulais pas voir. Quoi qu’il en soit, j’étais apaisé et j’avais trouvé un sens à mon quotidien. Une routine s’était installée pour moi entre cette relation, mes nouveaux amis et mon travail.

Ce qui est difficile, c’est qu’en étant loin de ses proches, les personnes qui vous entourent ici deviennent des piliers incroyables et essentiels. Jusqu’au jour au tout bascule et vous vous retrouvez seul. Tout ne va pas toujours bien dans un couple et malgré l’attachement (même des deux côtés), il est parfois mieux de tout stopper. Après avoir vécu plusieurs mois à Osaka, j’ai donc pris la décision de quitter Osaka un mois. Il fallait que je parte, je n’allais plus très bien ici et tout me rappelait cette relation. Alors j’ai sauté dans le premier avion.

Kamakura, Juin 2019.

Okinawa était un de mes rêves. Pendant un mois, j’y suis allé. J’y ai vécu des choses extraordinaires, j’y ai fait des rencontres géniales et encore aujourd’hui je garde contact avec les personnes que j’ai pu apprendre à connaitre là bas. Ce mois a été une révélation. Des paysages merveilleux, des coins paradisiaques. J’ai enfin pu penser à autre chose. J’ai soufflé et j’ai réalisé à quel point j’étais chanceux de vivre tout ce que j’ai vécu. Je revenais de Corée du Sud, j’étais à Niigata il y a quelques jours, puis à Tokyo. Cette liberté de voyager avec un sac à dos qui contient toute votre vie : quelle chance.

J’ai essayé de passer à autre chose, j’ai aussi réalisé que tout n’était pas parfait ici au Japon et que beaucoup de choses ne me correspondent pas. Je ne suis pas venu ici pour une attirance particulière de la culture. Je n’aime pas les animes, les jeux vidéo japonais et je ne suis pas fan de J-Pop ou autre. Quand on me demande pourquoi je suis venu, je ne sais pas toujours quoi répondre… Du coup, je n’en attendais rien. Heureusement d’ailleurs car à cette période, je ne voyais que les aspects négatifs de vivre ici. Il y en a beaucoup croyez moi, mais j’y reviendrai dans mon prochain livre.

Kobe, Mars 2019.

Après Okinawa, j’ai eu le sentiment qu’il fallait que je revienne ici. Des amis sont venus me voir, c’était les premiers. Quel plaisir de finalement revoir ceux que vous côtoyaient quand vous étiez en France. Une bouffée d’oxygène. Il était temps pour moi de revenir à Osaka finalement. C’est ici qu’est ma vie au Japon, c’est ce que je ressentais. C’est ici que j’ai tout construit, que j’ai mes amis et que je souhaitais continuer à vivre cette aventure. Je me sens si bien ici, je commence à connaitre cette ville par coeur.

Retour à Osaka et lancement d’une nouvelle activité. Celle de guide touristique pour les abonnés Instagram et les lecteurs de ce blog. En quelques jours, j’ai reçu de nombreuses réservations. J’ai ainsi pu partager à des personnes qui me suivent ma passion pour la Kansai. J’ai aussi décroché de beaux contrats en Freelance. Finalement, tout allait pour le mieux. J’ai aussi commencé à oublier cette première relation qui comptait beaucoup pour moi. Pour la première fois de ma vie je m’étais attaché comme jamais auparavant et il fallait donc que j’arrive à me détacher de tout ça. Ça aura pris du temps, mais j’ai réussi. J’étais bien entouré ici à Osaka il faut dire.

Hawaï, septembre 2019.

Pour ne pas tomber dans une routine où je n’allais voir que les aspects négatifs du Japon à nouveau, je me suis donc plongé dans le travail. J’ai beaucoup bossé. Peut-être trop au point de ne plus vraiment avoir l’impression de vivre au Japon. Au point où je n’en pouvais plus et je ne prenais même plus plaisir à écrire mes articles alors que cette passion qui me fait vibrer depuis que je suis tout gamin est juste mon quotidien. Je pense que j’ai bossé pour oublier aussi cette relation qui me restait en tête. Il faut dire qu’à Osaka, dès que je sortais dans la rue je me disais « Ah mais oui, ici on était venu… », bref il fallait vraiment passer à autre chose pour continuer à profiter.

Il est arrivé un moment de craquage. J’ai eu le sentiment qu’il fallait que je souffle. Que je sorte d’Osaka peut-être. J’aime profondément cette ville et dès que je pars quelques jours, j’ai le besoin viscéral d’y remettre les pieds. C’est dingue, indescriptible. Jamais un lieu ou une ville ne m’avait donné cette sensation. En deux mois, j’ai donc enchainé : Taiwan, Vietnam, Hawaï et la Corée du Sud. Quelles aventures encore une fois. Improbable tout ce que j’ai vécu, toutes ces rencontres. Mais à chaque fois, je revenais ici à Osaka entre temps…

Minoo – Février 2019.

J’ai moins travaillé, j’ai moins gagné d’argent mais cette liberté n’avait clairement pas de prix. J’ai réalisé une fois de plus la chance que j’avais. J’ai été émerveillé comme un gamin à Hawaï face à des paysages que j’ai rêvé depuis mon plus jeune âge. J’ai vécu quelques jours au Vietnam avec des personnes qui m’ont fait penser à autre chose que mon quotidien japonais. J’ai revu des amis qui comptaient pour moi. Certains sont venus me rendre visite ici depuis la France. Bref, c’était une sorte de renaissance. Comme le début d’une deuxième aventure finalement.

Depuis, tout va mieux. Tous les jours je me lève en me disant que ce que je vis est extraordinaire. Je suis là, à vivre au Japon et suivre mes rêves. Alors oui, tout n’est pas parfait. Je suis parfois fatigué, je passe ma vie dans des avions à bouger en permanence. Mais j’ai pris une décision il y a quelques semaines en déménageant sur Tokyo. Un changement complet et un déplacement dans cette ville que je n’aime pourtant pas du tout. Cette ville que je déteste et dans laquelle je m’étais promis de ne jamais vivre.

Taiwan, juillet 2019.

Finalement, dans mon petit quartier, j’ai commencé à m’y plaire. Si je voulais rentrer en France ou partir ailleurs après la fin de mon PVT, mon équilibre au Japon a été trouvé après toutes ces aventures. Je me sens bien, je me sens comme chez moi ici. J’ai conscience des aspects négatifs mais je ne vois pas que ça. J’ai alors pris la décision de me lancer dans la recherche d’un emploi et d’une entreprise pouvant éventuellement m’offrir la possibilité de rester vivre ici. Pour cela, il me faut un Visa Travail et croyez moi ce n’est pas une chose facile. Quand j’entendais certains qui me disaient « Tu trouveras de quoi rester ici, aucun problème ! ». J’ai été confronté à bien plus de problèmes que ce que j’imaginais.

À l’heure où je rédige cet article je suis toujours à la recherche d’une entreprise pouvant éventuellement m’offrir une opportunité de rester ici. Maintenant, je me sens bien ici et j’ai vraiment envie de travailler au Japon. Après avoir voyagé, je souhaite me poser. Rester ici, découvrir le monde du travail sera une expérience enrichissante et intéressante pour moi. Un nouveau défi et une nouvelle page à écrire dans ce pays qui m’a beaucoup offert.

Unko Museum, Tokyo – novembre 2019.

Seulement, ce n’est pas facile. Je ne lâche pas l’affaire et je fais tout pour tenter de rester ici. J’enchaine les rencontres, les entretiens mais la fin du Visa approche à grand pas. Dans quelques jours, je serais fixé sur la suite de mes aventures ici. Je ne veux pas me porter la poisse et je garde donc tout cela pour moi et j’en parle peu… Mais c’est une pression quotidienne peu évidente à gérer en plus de ma charge de travail en free-lance. Cette fin d’année est chargée pour moi.

L’heure de fin de ce beau Visa et de cette aventure incroyable arrive mais j’ai le profond sentiment que ce n’est que le début d’une belle aventure. Alors je vais me battre et jeter mes dernières cartes dans la bataille pour tout faire pour rester. Je vais essayer d’obtenir ce visa, ce saint graal. Rien n’est impossible, ce sera juste difficile et je le sais. Il me reste quelques semaines alors je vais les utiliser à bon escient.

Fukuoka, décembre 2019.

Retenez simplement qu’on ne partage que ce qu’on veut sur les réseaux sociaux. J’ai reçu des centaines et centaines de messages adorables de personnes qui me disaient qu’elles voulaient vivre la même chose que moi. Sauf qu’évidemment je n’ai la majorité du temps montrer que quand ça allait. Ce n’était pas toujours parfait. J’ai pleuré, j’ai rigolé, j’ai souri, j’ai été heureux, j’ai été triste, j’ai été chanceux et parfois moins… Mais je me suis surtout découvert et j’ai grandi. Le Roméo de 22 ans qui est parti sera définitivement différent après ce changement de vie radical. J’en avais besoin et c’est probablement la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie.

Ce billet est une version finalement très courte d’un projet que je vous prépare. Il prendra du temps, il ne sortira pas tout de suite. J’ai pris la décision de le repousser par manque de temps et car j’avais trop de travail. Cependant, je vous l’annonce : mon second livre sortira bien dans quelques mois. J’ai commencé la rédaction, puis j’ai tout supprimé et j’ai recommencé. J’ai le sentiment qu’il n’était pas assez personnel. Je ne me confiais peut-être pas suffisamment. Je veux raconter cette aventure de l’intérieur, sans filtre. Je veux être honnête vis à vis de moi même avec les bons et les mauvais côtés. Ce livre sera finalement mon récit et s’il ne plaira pas à tout le monde, j’y aurais au moins mis autant de coeur à l’ouvrage que pour mon premier livre.

Zamami Island, mai 2019.

Quoi qu’il en soit, si cette aventure japonaise doit s’arrêter dans quelques jours, ce sera une grande tristesse pour moi. J’ai le sentiment d’avoir encore de belles choses à vivre ici. Ce sera peut-être un échec mais il faudra alors rebondir. Je ferai tout pour profiter de cette expérience incroyable après avoir eu la chance de vivre au Japon. Je n’ai pas juste vécu un Visa Working Holiday « normal ». J’ai changé de vie. Tout a basculé pour moi, j’ai le sentiment d’avoir grandi et que plus rien ne sera comme avant. J’ai le sentiment d’avoir trouvé ce qui me faisait vibrer au quotidien. Bref, je suis heureux aujourd’hui et j’espère pouvoir l’être encore longtemps. J’ai suivi mes rêves malgré le fait qu’on me disait que c’était parfois impossible… Je pense sincèrement après ça que pour l’heure, ma place n’est pas en France en tout cas.

« Pleure pas parce que c’est terminé, sourit parce que c’est arrivé. »

2 Commentaires

  • Banane dit :

    ( Rien de plus facile à obtenir qu’un visa de travail au Japon quand on est Français. )
    J’ai lu rapidement, mais c’est d’une banalité. Des milliers de Français, pour ne pas aborder les autres nationalités, font exactement le même type de « voyage » en s’imaginant si spéciaux. On a l’impression de lire et relire toujours les mêmes choses en lisant les blogs sur « ceux qui partent au Japon ».
    J’ai fait la même chose, mes collègues ont fait la même chose, si on avait tous tenu un blog, ça serait devenu comme les vidéos de chats sur YouTube.
    Faut arrêter de se croire exceptionnels les enfants.
    Désolé, c’est le énième billet se ressemblant que je lis, et il fallait que ça sorte.
    Pour dégonfler certaines chevilles, au moins.
    Après tant d’années au Japon, le seul avantage que je vois par rapport à la France est la sécurité. Après, peu importe où on vit, quand on entre dans la routine, la vie n’est que ce qu’on en fait. Sauf qu’au Japon, on peut oublier son sac dans un café et le retrouver, ou se promener seul en pleine nuit dans n’importe quel quartier sans risquer un « wesh t’as pas une clope ? ». Après, on reste dans un pays riche que l’on soit en France ou au Japon, donc ça change pas grand chose, comparé aux vrais aventuriers qui partent dans certains pays.
    Et les Japonais cassent moins les couilles que les Français au quotidien.
    Mais arrêtez les fantasmes, les clichés, les histoires qui sont toutes les mêmes sur le Japon. Vous écrivez tous les mêmes choses, faites tous les mêmes vidéos, les mêmes live-streams d’un Izakaya pourri, …

    • Roméo dit :

      Bonjour « Banane » (quel beau pseudo),

      Je voulais d’abord te remercier pour le temps que tu as accordé à l’écriture de ce commentaire. Je voudrais tout de même te répondre sur plusieurs points… Pourquoi vouloir perdre du temps à lire tous ces articles que « tout le monde » fait visiblement si tu ne supportes pas ça ? Je suis content pour toi si tu as pu obtenir un visa et vivre au Japon. Simplement, je raconte mon quotidien ici, sur mes réseaux sociaux comme n’importe quelle personne pourrait le faire et ça plait. Moi, ça me permet de vivre de cette activité, de voyager (car j’ai d’autres blogs et je fais ça depuis 10 ans… Aux dernières nouvelles, je connais peu de blogueurs qui vivent de ça et gagnent leurs vies depuis 10 ans). Je ne suis pas spécial, je ne suis pas au dessus de tout le monde et je n’ai jamais eu la prétention de dire cela. Au contraire, si ça peut donner envie aux autres de faire la même chose, je leur souhaite ! J’ai profité de cette année de façon incroyable, probablement l’une des meilleures que j’ai pu avoir jusqu’à aujourd’hui.

      Je suis content de savoir tout de même que je ne suis pas le seul. Ce serait inquiétant… Je n’ai jamais dit que j’étais le premier ou l’unique ou que je faisais ça mieux que les autres. C’est assez hallucinant de lire ton commentaire en finalement se rendant compte que tu me prends de haut, sans aucune raison, sous prétexte que toi tu as pu y rester car c’était facile, tout le monde peut le faire. Le fantasme et les clichés ? Justement, tu ne me connais pas. J’ai passé mon année à montrer aussi els côtés négatifs du Japon. Je suis loin de tout ça. Et même si certains souhaitent les véhiculer, quel est le problème ? C’est leur vision du Japon. Elle est différente pour tous. Par ailleurs j’ai partagé mon point de vue et mes interactions cette année tout en étant ouvert aux retours et aux débats. Ça me fait rire, car tu viens ici déverser ta haine gratuite sans même connaitre mon contenu. Je ne fais pas de lives dans des Izakayas pourris comme tu dis. Mais je me doute que tu devrais le faire si c’est si facile en tout cas. Tu vas voir, ça va te permettre de vivre d’une chose géniale : le blogging et partager ta passion avec les autres. Si tu es toujours aussi négatif, il est vrai que ce sera je pense un peu difficile de réussir à renvoyer une image positive et donner envie aux gens de te suivre.

      Quand je vois que tu parles de dégonfler des chevilles, ça me fait doucement rire. Tu ne sais pas à quel point ton commentaire respire justement l’inverse de la modestie, sous prétexte que toi en tant qu’expatrié tu serais au dessus de tout le monde. Je te souhaite d’être aussi heureux que je le suis dans mon quotidien car visiblement, tu aurais besoin d’un peu plus de joyeuseté et de liberté ! Je n’ai jamais eu la vocation d’être « un vrai aventurier » et je ne souhaite pas forcément.

      Bref, cette année j’ai vécu à plein temps du blogging. Cette passion que j’ai depuis 10 ans. J’ai voyagé en Asie, j’ai été heureux et j’ai rencontré des personnes extraordinaires. J’ai eu des retours positifs, j’ai pu vivre une expérience qui est la mienne. J’estime qu’elle est loin des clichés et c’est appréciable. Je souhaite à tout le monde de lancer son blog car si tu as l’impression de lire la même chose, chacun vit pourtant différemment son quotidien ici ou ailleurs dans le monde. Je n’ai jamais été plus unique que quelqu’un d’autre. Je pense sincèrement être plutôt quelqu’un de modeste. Je suis juste quelqu’un qui sait qu’il est chanceux et c’est pour ça que je remercie régulièrement les gens qui me suivent dans ces aventures car sans eux, je ne peux pas voyager comme je le fais c’est tout. Je te souhaite bonne continuation au Japon, dans ce monde merveilleux des expats qui prennent les nouveaux arrivants de haut sous prétexte que vous étiez là avant les autres… Laissez juste chaque personne être heureux et vivre ses rêves. En attendant, j’ai hâte de publier mon second livre qui parlera de cette expérience. J’ai déjà eu la chance de publier le premier (mais comme tous les « enfants » uniques qui sont prétentieux au Japon de toute façon) qui a bien fonctionné, j’ai hâte aussi de découvrir les livres de ces milliers de personnes qui ont des chevilles qui enflent…

      Signé, Roméo, un petit gars qui a vécu de merveilleuses expériences ces derniers mois et qui a partagé sans prétention tout cela…

Laisser un commentaire