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Il y a quelques semaines, j’ai obtenu mon Visa Working Holiday (PVT) pour partir une année au Japon. Pour pouvoir faire cette demande, il faut monter un petit dossier (rien de compliqué) avec pas mal de choses à réunir (au delà d’avoir moins de 31 ans), il vous faut :

  • Un formulaire de demande (disponible sur le site de l’ambassade du Japon en France)
  • 1 photo d’identité
  • Votre passeport (original) et une photocopie de ce dernier
  • Un justificatif financier (qui prouve que vous ayez les sommes requises sur votre compte bancaire)
  • Un programme complet de votre séjour détaillé
  • Un CV (personnel ou bien sur le modèle téléchargeable sur le site de l’ambassade)
  • Un certificat médical datant de moins d’un mois
  • Une lettre de motivation : c’est ce qui va nous intéresser aujourd’hui !

Une lettre à rédiger en français ou en anglais

Sur le site de l’ambassade il est indiqué que les lettres de motivation en anglais ou en français sont acceptées (mais que l’anglais est préféré). En réalité, peu importe : si vous avez une lettre en français, ce sera très bien. Il vaut mieux ça qu’une lettre dans la langue de Shakespeare bourrée de fautes…

Pour ce qui concerne la rédaction, ne soyez pas trop lourd dans votre façon d’écrire. Il faut aller à l’essentiel, faire des tournures simples et surtout : relisez-vous, il faut éviter les fautes. Si jamais vous avez un doute, rien ne vous empêche de faire lire votre lettre à quelqu’un d’autre. C’est toujours mieux d’avoir un avis extérieur.

Les conseils pour réussir votre lettre de motivation

Tout d’abord, je pense qu’une lettre doit être concise et efficace. En clair : ne dépassez pas une page d’autant que l’agent qui vous recevra à l’ambassade va parcourir votre lettre très rapidement. Une lettre trop longue sera pénible à lire et ce n’est surtout pas nécessaire. Si vous voulez prendre le temps de détailler autre chose, il est préférable de s’attarder sur votre programme complet à ajouter au dossier également.

Prenez votre temps et structurez votre lettre

Ne mettez clairement pas en avant le fait que vous souhaitez travailler au Japon. C’est un Visa Working Holiday et il faut donc y aller avant tout pour le tourisme. Dites plutôt dans votre programme que si nécessaire vous pourrez travailler 10 à 15h/semaine pour financer vos activités, mais évitez d’aborder le sujet dans le détail dans votre lettre. Il faut surtout axer sur la découverte du pays. Précisez aussi si vous le pouvez que ce n’est que temporaire (et que c’est une vraie volonté) pour quelques mois (ou 1 an maximum) car le Japon préfère délivrer ces PVT à des gens qui n’essayeront pas de rester sur le territoire. Par contre, si jamais en France vous avez fait de nombreux petits travails (l’équivalent d’un « Baito » au Japon par exemple), vous pouvez le mentionner en fin de lettre à titre informatif.

Une fois un premier paragraphe un peu classique sur votre envie de venir dans le pays et de le découvrir durant une année, il est préférable de parler vraiment de l’envie de découvrir la culture en voyageant. Vous pouvez par exemple mettre en avant le fait que le Japon est un pays avec des paysages variés, une histoire forte (notamment en ce qui concerne Hiroshima par exemple), une architecture unique,… Le tout étant de montrer que c’est une réelle passion et que vous souhaitez en apprendre plus. Renseignez-vous bien et ne mettez pas en avant des choses farfelues (car ça arrive parfois…) sur le pays du soleil levant, car ça, ça ne passera pas.

Enfin, je vous conseille de ne jamais préciser que vous souhaitez rejoindre quelqu’un sur place si c’est le cas, ni même mettre en avant votre passion pour les animés ou les jeux vidéo japonais. On ne va pas se mentir, nombreux sont les jeunes à le préciser quasi-uniquement mais le Japon c’est loin d’être que cela. Il ne vaut mieux donc pas le mentionner afin que ça ne vous porte pas préjudice.

Exemple concret avec ma lettre en PDF

Ce que je vous propose, c’est donc de découvrir la lettre que j’ai pour ma part proposé dans le cadre de ma demande de Visa. Elle est un peu particulière car je parle de mes blogs (mais c’est mon activité en tant que Freelance, donc difficile de faire sans). Ceci dit, j’ai aussi parlé de l’histoire et de l’architecture japonaise. Je vous laisse découvrir cette dernière à cette adresse.


De mon côté, je vous prépare également un autre article au sujet du programme complet à réaliser pour ce dossier pour votre Visa Working Holiday pour le Japon. En effet, c’est ce qui m’a pris le plus de temps à réaliser car il faut se renseigner sur le prix de tout : les activités, les logements dans les villes que vous allez visiter, le prix des transports,… C’est probablement l’élément le plus important de votre dossier, il faut donc y apporter une vraie attention (et ne jamais sous estimer le coût de la vie).

En attendant, j’espère que ces conseils sur votre future lettre de motivation vous aideront. Je reste évidemment disponible dans les commentaires pour vous aider dans cette rédaction si besoin ou bien pour répondre à vos questions. 😉

5 Commentaires

  • MAEL dit :

    Bonjour,
    ayant fait 2 ans d’études et aussi travaillé au Japon pendant 2 ans, je suis actuellement en questionnement pour y retourner en PVT car lorsque j’étais employé je n’ai guère eu de temps pour des visites touristiques. Pensez-vous que ça me sera accordé vu que j’y ai déjà vécu plusieurs années?
    merci de votre avis.
    MAEL

    • Roméo dit :

      Bonjour Maël,

      Merci pour votre commentaire. Tout à fait un PVT peut être accordé même si vous avez déjà vécu au japon, il faut simplement que vous respectiez les conditions classiques d’un PVT(et donc à savoir : avoir moins de 31 ans) 🙂

      Bon courage pour cette nouvelle aventure en tout cas,

  • MAEL dit :

    merci pour la réponse, il reste à trouver un sponsor pour le « written pledge » demandé actuellement. auriez vous des infos récentes à ce sujet?

    • Roméo dit :

      Officiellement, les PVT peuvent être de nouveaux délivrés avec un Written Pledge mais dans les faits c’est plus difficile. L’ambassade les refuses encore pour plusieurs raisons et notamment le fait que ce ne soit pas un voyage de première nécessité face à la crise sanitaire actuelle. Si tu dois avoir un Written Pledge pour un travail : autant que ce soit pour un visa travail. Si c’est pour des études, autant que ce soit avec un visa étudiant. Du coup, dans les faits c’est très différent et ça peut se comprendre. Je pense que le Japon s’est un peu trop emballé en disant qu’ils reprennaient la délivrance des visas Working Holidays. Il faut donc être vigilant 🙂

  • Julian dit :

    Bonjour, voilà j’ai lu votre article parce que je me renseigne dans le but d’aller au Japon, j’aimerai beaucoup apprendre la langue et de pouvoir y travailler, j’aimerai beaucoup avoir des infos avec une personne qui a l’expérience de ce genre de démarche, j’espère pouvoir échanger avec vous

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